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images qui bougent
19 mai 2008

2007-fin

darling_14

Difficile de ne pas serrer les poings à la vision de 'Darling'.On est pas dans la chronique sociale pure et dure, mais plutôt dans un univers intermédiaire qui pourrait, pourrait, être issu de l'univers de quelqu'un comme Vincent Ravalec, les personnages sont des caricatures mais grincantes, symboles d'un obscurantisme qui sévit encore dans nos mentalités.Il y est question de violence domestique, d'abus, et c'est pas beau à voir, et si on se met un peu à la place des personnages, c'est aussi difficile à comprendre quand on réalise de quoi les gens sont capable dans un contexte de relative impunité.'Qui ne dit mot consent' et c'est bien là le drame, ce n'est pas qu'on est d'accord, on a peut-être juste pas les mots, ni les idées, en face de quelquechose d'inommable, d'invraisemblable. L'héroine finit par réaliser que c'est à elle et à elle seule de se sauver, qu'il ne faut rien attendre, et qu'il faut en bien comme en mal,avoir le courage de s'écouter soi sans tenir compte des conventions sociales - dans certaines régions donc, on est PAS 'mal marié' -pour que certaines choses n'arrivent pas. L'interprétation est brillante, et le parti-pris de la réalisatrice exemplaire.

darling

postervisit

Très très bon film egalement , l'histoire d'une fanfare égarée et des gens qui vont les aider à retrouver leur destination originale, quand ce n'est pas eux de comprendre que, finalement, ils ont un rôle à jouer là ou ils sont.Un ami m'a un jour donné une définition de ce qu'était pour lui un ange, loin de l'imagerie religieuse, il considère que 'c'est un génie de l'instant présent'.Ainsi, chacun avec sa propre histoire, et aussi fort de sa propre expérience, peut peut-être faire quelquechose pour quelqu'un d'autre, en dehors de sa fonction, en dehors d etrois petits tours et puis s'en vont.On peut reprocher une mise en scène que l'on peut avoir déjà vu quelque part, proche de Takeshi Kitano par exemple, dans le temps imparti aux choses pour émerger, mais bon, ça tombe bien, ce sont des choses qui demandent effectivement du temps.

thebandsvisit1

agents_secrets

Sans tomber dans le réalisme cru du registre en laissant la part belle à l'échappatoire, le réalisateur n'omet pas certaines réalités du contexte en s'intéressant à ses personnages qui peu à peu essaient de se retrouver eux-mêmes.Excellent parti-pris de la part de celui-ci que de nous montrer leurs rêves, ou ils commencent à prendre conscience de ce qu'est vraiment leur existence, vouée finalement entièrement au sacrifice, comme c'est très bien montré avec l'apparition en ouverture de Charles Berling.
Tous comme les deux films précédents, ainsi que pour le suivant,un réalisateur à suivre.

gem1

Magnifique film d'Abdellatif Kechiche, très près de ses personnages avec une virtuosité que je hisserais sans scrupules au niveau de celle de Despleschins, fonctionnant un peu sur le même mode que ce dernier, mais vous l'aurez remarqué, inscrit dans un autre contexte social.L'histoire d'une famille morcelée, dont le père veut ouvrir un restaurant sur un bateau, au départ seulement aidé par la fille de sa nouvelle compagne avant que les autres membres de sa famille ne trouvent leurs rôles à jouer.

LordOfWarMoy

'Lord of war' et 'Thank you for smoking' pourtant réalisés par deux artistes différents partagent certaines similitudes dans le traitement, une voix-off qui rappellent un certain traitement littéraire qui vous fait un peu croire que vous êtes en train de lire 'Le bûcher des vanités' ou quelquechose comme ça, en relativisant quelque peu les enjeux ' oui les armes, oui la cigarette, evidemment ça tue qui ne le sait pas ?' et alignant de fait une série de portraits de personnages amoraux- ou au contraire TRES moraux- respectivement Jared Leto dans le premier et Katie Holmes pour le second-. Tant que le monde restera ce qu'il est nos héros aussi, tout en insufflant chacun à leur niveau ( davantage dans 'Thank you...' que dans 'Lord of war' -allez savoir- ) une notion de presque... juste milieu.

thank_you_for_smoking

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Découverte du cinéma d'Emmanuel Antille avec 'Rollow', datant de 2005. L'histoire de Jack et le petit univers de Jack,tous marqués par le passage d'un typhon qui aura emporté son père, rendu malade sa mère et le laissera lui -légèrement mais physiquement handicapé; et puis il y a le meilleur ami de Jack ainsi que la meilleure amie de Jack.Réalisé un peu dans des conditions 'Dogme' et que j'oserais rapprocher dans l'esprit d'un film comme 'Stand by me',dans un endroit finalement pas vraiment défini ou vous avez l'impression que personne ne sait que vous existez, que personne ne s'intéresse à votre histoire.

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