16 septembre 2008
The final programme
Alors attention, comme tous les autres films cités sur ce blog, vous pouvez les regarder et ne pas les aimer, donc attention avec 'Les décimales du futur' ( 'The final programme' ), si c'est pas bien , c'est pas de ma faute.
J'en suis le premier déçu croyez le bien, tout motivé par une adaptation de Michael Moorcock, c'est quand-même pas tous les jours.
Il y a pourtant beaucoup de qualités au film de Robert Fuest, dans certains décors , certaines situations, dans la présentation des personnages, le film met en scène un savant- détective-aventurier, Jeremy Cornélius, dans un récit d'espionnage assez psychédélique et fortement teinté du 'Swinging London' de l'époque ( 1973 ); construit plus ou moins en deux parties lorsque le personnage au lendemain de l' enterrement de son père apprend par son majordome que son frère séquestre plus ou moins sa soeur, en fait Cornélius voulait de toutes façons faire sauter la demeure familliale avec son frère dedans, tout en ayant au préalable arrangé l'évasion de sa soeur, il fait la connaissance des collaborateurs de son père qui lui demandent un certain micro-film concernant leur travail en commun qui serait également en la possession du dit frère.
Parsemé de bonnes idées, à une foison de petits détails, des gadgets à portée méta-physiques, seulement on ne fait que survoler tout ça, sans s'attarder vraiment sur quelquechose, ce qui pourrait faire ressembler l'ensemble à une suite de péripéties un peu lèg, alors que l'univers posé par Moorcock ne doit sans doute pas être si inintéressant, l'auteur lui-même ayant avoué ne pas être vraiment satisfait de l'adaptation de Fuest. On pense également aux séries anglaises de l'époque, 'Dr Who', 'The Avengers' ( dont Fuest réalisa une partie des épisodes considérés comme cultes, autrement dit les plus tapés ) jusqu'au final qui paraphrase sans éclat celui de la fabuleuse série de et avec Patrick Mc Gohann, 'Le prisonnier'.
Par contre si vous êtes effectivement amateur de science-fiction et d'espionnage déjantés, je vous recommande fortement la mini-série de Grant Morrison et Chris Weston, 'The filth', pour DC Vertigo, malheureusement pas encore traduite. Michael Moorcock s'avère effectivement l'une des influences de la première heure de Morrison, son personnage et les toutes premières aventures de Gidéon Stargrave ( vraiment des oeuvres de jeunesse ) s'inspiraient largement de Jeremy Cornélius,et il a depuis reconsidéré le personnage bien différemment dans sa série 'The Invisibles', non, je vous recommande 'The Filth' pour son côté azimuté total.
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