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images qui bougent
29 octobre 2008

Retour de LUFF ( fin )

bad_biology_mb01 Eh bien oui, c'était le film de Frank Hennenlotter qui concluait ce festival et je l'ai pas vu... Tout simplement parce que j'assistais à la rétrospective du cinéma iconoclaste québecois, et je ne le regrette pas. Je souhaite tout sincèrement au réalisateur de règler ses problèmes et de trouver un diffuseur, car je n'ai entendu que du bien de son film. 60cdbe7418 ( extrait de 'Pas sage' ) Rétrospective du cinéma québecois donc, ou j'ai découvert un jeune artiste fichtrement intéressant, Karl Lemieux, autant à l'aise dans une narration presque classique (dans le bon sens du terme) avec le sublime 'Pas sage', que dans l'expérimental, 'Trash and no star !' ( en collaboration avec Claire Blanchet ), et qui a assuré d'ailleurs avec brio une superbe projection en direct , au 16mm, durant l'un des concerts. 'Pas sage' m'a laissé définitivement une terrible impression, quelque chose de l'ordre d'avoir sous les yeux quelqu'un de la trempe de Bruno Dumont. afac378c14 ( extrait de 'Trash and no star !' ) L'hilarant, mais vraiment, 'Goopy spasms' de Rick Trembles, dont j'espère trouver un jour les comics. 315031b7c8 Enfin, 'Kick That Habit Man' de François Miron. 5fa4a067fb J'en profite également pour saluer Pierre-Luc Vaillancourt et Frédéric Maheux, auteurs de 'Extase de chair brisée' que je n'ai pas vu , mais dont j'ai eu le plaisir de faire la connaissance et apprécier la compagnie jusqu'aux dernières heures du Festival. Pour cela, et les discussions enflammées et passionnantes, du fond du coeur merci. 527871077d Il y a eu également un hommage à la Beat Generation dont je suis un fan absolu, pour avoir lu le 'Sur la route ' de Kerouac, puis grâce au film ultime de David Cronenberg ,qui me fit découvrir William Burroughs, 'Naked lunch'. Naked_Lunch_film_poster J'ai bien sûr tout raté , sachant même qu'étaient projetés le 'Pull my daisy ' de Robert Frank, un des derniers artiste-génie vivant, dont la filmographie reste quand même difficile à trouver. Son 'Cocksucker's blues' couvrant une tournée des Rolling Stones, ayant été interdit par eux pendant des années avant de resurgir il y a un mois , de façon inexplicable. Quand à 'Candy mountain', qui est vraiment une sommité en terme de film sur la perte des illusions, je n'ai pu le voir que grâce à ma passion téléphage qui à l'époque, m'a fait lorgner le programme télé à ce moment-là, ce film , est lui aussi, disponible presque nulle part. Que ce soit l'oeuvre cinématographique de Frank, ou son travail photo ( -plastique), l'une comme l'autre gagneraient vraiment, mais alors vraiment, à être davantage connus . robert_frank_28 Sous la même thématique, fût projeté l'excellent premier film de John Cassavetes, 'Shadows', artiste avec lequel je n'arrête pas de vous rabattre les oreilles il est vrai, et dont je parlerais plus en avant bientôt. Il y avait également une rétrospective Shuji Terayama que j'ai réussi ( sous vos applaudissements ) à rater également dans son intégralité, mais j'ai au moins eu la chance de pouvoir discuter avec son frère, lui aussi réalisateur et promoteur de l'oeuvre de celui-ci, présent sur le festival. Là encore, je tiens à dire merci à l'équipe du LUFF, à Julien et Anne-Lise en particulier. Tout un tas de pistes à explorer jusqu'à l'année prochaine, et j'espère , encore une fois , avoir pu vous captiver également avec ce panorama. frank ( Robert Frank - 'Sick of good-byes' )
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