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images qui bougent
13 janvier 2009

Che ( 1ère partie : L'argentin )

affesp pour plusieurs raisons, la première un film sur Che Guevara avec Benicio Del Toro est-ce bien vital , même réalisé par Soderbergh, même si ça paraît plus sain qu'un dyptique sur Jacques Mesrine produit par Thomas Langmann. Ayant entendu parler d'un film intitulé 'Carnets de voyage', pourquoi n'avoir pas continué dans la même veine, sans tête d'affiches. C'est tout, j'ai rien contre Del Toro, y joue le Che dans le film 'Che', non sans une certaine crédibilité, et peut-être est-ce l'aboutissement de toute une carrière, le côté 'Che' effectivement de Del Toro dans ses autres films. J'aime bien Soderbergh aussi et il ne m'a pas déçu sur ce coup-là. On peut apprécier un film simplement pour les travers dans lesquels il ne tombe pas et ici je dirais que ce serait celui du spectacularisme. Cette première partie mêle images d'archives en noir et blanc d'une conférence du Che aux Nations-Unies avec le début de son engagement dans le mouvement du 26 Juillet jusqu'à la veille du renversement de pouvoir à Cuba. Sans tomber dans l'apologie de la guerilla ni en montrer les aspects les plus rudes, le film insiste plutôt sur le discours révolutionnaire dont il dénombre bien les aspects, un idéal que recherche Guevara et qui le guide dans toutes ses actions. Le guerillero modèle qui finira par s'imposer sur le terrain puise là ses motivations, perceptibles en réalité dès sa première rencontre avec Fidel Castro. Le spectacularisme en question est justement contourné tout du long par des épisodes plutôt minimalistes au niveau de la mise en scène, non sans exclure l'humour, évoquant l'avancée des rebelles, les recrutements, ainsi que les dérapages pour qu'il n' y aie pas d'équivoques sur le propos, et ce n'est vraiment à la fin que l'on a affaire à une séquence de prise de siège dans des conditions plus réalistes. C'est cette distanciation qui surplombe pour moi tout le reste et laisse entendre qu'au moins le réal ne s'est pas perdu en route, mais qui au vue de cette première partie manque encore malgré tout d'un peu d'ampleur. Néanmoins l'approche de Soderbergh n'est pas dans la galvanisation mais plutôt dans le positivisme, des gens qui à un moment donné avaient un objectif révolutionnaire et qui ont mené ce combat jusqu'au bout. Castro avait-il en tête d'autres objectifs, non sans avoir prévu un rôle de martyr pour Guevara, cela non plus le film ne l'exclue pas. Pour ceux que ça intéresse, les éditions FREMOK ont ré-édité il y a quelques années la biographie en bande-dessinée du Che par le maître Alberto Breccia et son fils Enrique, resté longtemps quasiment introuvable et non ré-imprimé de surcroît. Je vous laisse jeter un oeil au catalogue FREMOK grâce au lien ci -à- c'oté. che_05022002
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Commentaires
E
C'est sûr que comparé à certains, Le che passe pour un enfant de coeur mais après ce n'est pas une raison non plus pr le présenter sous un aspect gentil garçon venant libérer uniquement des villages!<br /> Bon, je sais, là, je caricature bcp le film!
S
ça on en sait rien...<br /> il semblerait qu'il aie vraiment été un idéaliste autant qu'un homme d'action; je ne sais pas dans quelle mesure il aurait buté des innocents mais à côté des responsables de l'affaire du sang contaminé,ou pour rester dans le contexte, de la CIA qui génère des conflits pour vendre des armes, ou des premiers colons américains qui ont génocidés la tête des Indiens,eh ben Ernesto était un gentil garçon.<br /> Si qq1 se sent d'éclairer ma lanterne, il est par ailleurs le bienvenu.
E
un 1er volet qui donne envie de voir la 2ème partie, et ce, malgré la fin en queue de poisson. Un bon biopic porté par le charismatique Benicio Del Toro, à fond ds son rôle!<br /> Un film ambitieux bourrré de qualités mais je regrette que le réalisateur n'ait pas plus de recul sur son personnage: la vision est tout de même assez angélique.
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