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images qui bougent
20 janvier 2009

Comme des voleurs ( à l'est )

comme_des Premier volet d'un quatuor ayant pour thème les quatre points cardinaux, et deuxième long métrage ( après 'Garçon stupide ' ) du réalisateur suisse Lionel Baier ou il se met en scène dans cette fiction semi-autobiographique, décrivant son propre itinéraire à la recherche de ses origines. Le thème de l'identité semble le centre d'intérêt de l'auteur,qu'il décline de film en film, ici la quête du personnage qui se découvre des ascendances polonaises influe radicalement sur son quotidien. Homosexuel, il se propose ainsi d'épouser une jeune polonaise pour un mariage blanc, ce qui n'est pas du goût de son petit ami du moment et encore moins de sa soeur, qui excédée le kidnappe littéralement le jour de l'annonce du mariage à sa famille. Ensemble, ils vont tenter de voir ce qu'il en est vraiment de cette généalogie. Il se trouve que quelques fois on est soit contraint de se rappeller que l'on porte un nom, soit on découvre avec bonheur ce qu'il signifie vraiment, qui étaient ceux qui nous ont précédés et qui nous ont permis d'être là. Là on se retrouve en quelque sorte un peu sur notre faim quand pour finir, le personnage principal, dans les bras de son nouveau petit ami polonais, explique à sa soeur qui est enceinte - de quelqu'un qu'elle n'aime pas forcément - qu' il ne peut pas vraiment l'aider, ' qu'il est pas très fort en ce qui concerne les bébés '. C'est donc aussi cela l'identité, et dans ce sens, on a déjà vu pire, spécialement dans les histoires de famille ou il faut parfois vraiment le voir pour y croire. ok très bien, mais c'est pas une raison non plus. Ce qui est surprenant de la part d'un réalisateur aussi talentueux c'est qu'il regarde vers le bas, comme tout le monde fait -ça rassure, il y a toujours pire que soi-, au lieu de regarder vers le haut, histoire de nous rappeler qu'il y a mieux, ce qui fait peut-être moins de bien à l'égo, mais en tous les cas, c'est un peu le rôle de l'artiste. Paff1045345409 Sinon le film reste assez impressionnant par ses qualités plastiques : le montage est vertigineux, tandis que la photographie et les couleurs sans être ultra-composés ressortent quasiment à chaques plans et l'interaction entre les comédiens est de plus parfaite; seul point faible de son film suivant, ' Un autre homme' ( dont je me demande s'il sera jamais diffusé en France, tourné dans l'urgence, contrairement aux apparences ) cette différence de niveau empêche parfois l'immersion dans le récit sans quoi celui-ci serait un film incontournable, ce qu'il est déjà par les qualités de son écriture et de sa mise en scène. Vous pourrez trouver la chronique dans ces pages sur 'Un autre homme' ici : http://imagesquibougent.canalblog.com/archives/2008/11/07/11269343.html
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