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images qui bougent
1 avril 2009

La ciudad y los perros

va346 Il y a quelques mois déjà je tombais par hasard sur un sketch des 'Guignols de l'Info' ou l'on pouvait voir Julien Doré déambuler dans son intérieur, avec comme Michael J. une salle de proj personnelle ou, disait-il ' je peux regarder tous les chefs-d'oeuvre du cinéma péruvien' avant de nous sortir une merde sur son piano. A ce moment-là je me suis mis à envier très fort Julien Doré, car il est certain qu'avec tous les chefs-d'oeuvre du cinéma péruvien à disposition, on finit forcément par avoir quelque chose d'intéressant à dire. Un peu plus tard un de mes amis très chers qui me laisse entrer gratos au cinéma ou il bosse en échange de paquets de mangue séchées - je me retiens à grand-peine de vous dévoiler son nom afin que le monde entier sache à quel point ce type est corruptible et cupide - me prêtait un livre de Mario Llosa Vargas, écrivain d'origine péruvienne dont il est - aussi difficile que cela puisse être à croire- un fervent admirateur. Il s'agit de son premier roman, qui a été salué unanimement à l'époque-1962-, mais à en croire notre ami, ce n'est pourtant pas son meilleur. Et puis, 'salué unanimement' ce ne fût pas tout à fait le cas dans son pays d'origine, ou des exemplaires ont mêmes étés brûlés. L'auteur ayant été traumatisé par son enfance dans un collège militaire et c'est ce qu'il relate assez crûment dans 'La ville et les chiens' ( ed. Folio ); je n'en étais encore qu'au 100 premières pages, scotché par la préçision du style de l'auteur dans sa description des menus combats qui constituent le quotidien dans ce genre d'institutions quand j'appris que la cinémathèque proposait une rétrospective du cinéaste d'origine péruvienne Francesco J.Lombardi, qui signa en 1985 une adaptation du premier roman de Vargas, vers laquelle je me suis précipité vous pensez bien. la_ville_et_les_chiens A l'heure qu'il est je n'ai toujours pas terminé le roman, très dense; Vargas avec sa première oeuvre voulait certainement 'en mettre un coup' et c'est ce qu'il a fait, multipliant les points de vues subjectifs, ce qui fait que l'on ne sait pas toujours qui parle. Cette incursion vers l'expérimental est très sans doute fortement lié au contexte de l'époque, ou tout le monde était encore à se remettre de l'infleuence de Faulkner et de Joyce. Je ne saurais trop vous recommander le visionnage de ce film, il est de ceux qui nous font comprendre pourquoi la raison d'état a encore d ebeaux jours devant elle, et à part envoyer en masse des lettres à Arte, il y a peu de chances de voir ce film sur les cinémas d eminuit de nos chaînes nationales -ils n'existent plus. En tout cas grâce à ma cinémathèque qui ne réserve pas la culture aux plus nantis, j'ai pu moi aussi me sentir un peu comme Julien Doré -et je ne joue pas de piano- avec Louise Bourgoin en moins bien ent... poussin... poussin attends... c'est pas ce que je voulais dire.... veuillez_excuser_linteruption_de_notre_blog
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