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images qui bougent
20 mai 2009

Pleurs

mle Cinqs jeunes gens acceptent de participer à une émission retransmise sur le web, proche des concepts que l'on connaît de télé-réalité, ils devront passer six mois dans une maison perdue au milieu de nulle part et seront filmés 24 h sur 24, pour obtenir à la fin une importante somme d'argent qu'ils pourront se partager. Si l'un d'eux quitte la maison pour une raison ou pour une autre avant le délai imparti, tout le monde perd. Justement le délai approche, bientôt la fin même si tout le monde en a un peu sa claque de tout le monde.. mais les choses prennent tout à coup une tournure toute différente; vous vous en doutez : quelqu'un commence à slasher, mais on ne sait pas qui. mle_2 Film réalisé en 2002, on pourrait penser qu'il a été tourné hier, enfin pour dire que j'ai vu certains films récents qui ne lui arrivent pas à la cheville, et parfois avec dix fois plus de budget. Visuellement d'abord, c'est juste le festival, avec un souçis constant d'inventivité et de trouvailles pour coller au mieux au propos, et cela va du plus recherché au volontairement très branque. Et c'est à chaques fois le bonheur, car on passe des effets à proprement parler du matériel (-partage de l'écran en plusieurs images -) à l'expérimentation formelle la plus brut : découpes à l'intérieur de l'image grâce aux différences de plans, d'éclairages, et qui dessine peu à peu un motif formel constant de cadres dans le cadre on ne peut mieux approprié à son sujet....je ne peux malheureusement pas vous dire plus. Je ne vous détaille pas non plus les prouesses techniques en ce qui concerne les angles de vues, les jeux de reflets ( provoquant des dédoublements à l'image des plus somptueux ) car ils se succèdent à vrai dire à un rythme assez impressionnant. mle3 Que l'on soit dans un couloir, une salle de bain, un salon, il n'y a pas un plan qui ne tienne pas la route, ou qui ne dise rien et qui ne force pas le respect par l'élégance de sa composition, même pour le moment le plus anodin. Les moments de tension sont eux portés à leur paroxysme pour se retrouver en même temps démystifiés : caméra portée, gros plan pour trouver d'ou vient ce bruit et puis tout à coup plan général ( mesdames et messieurs : la cage d'escalier... sous vos applaudissements ) c'est juste terrible ! On a la fois l'ambiance et les circonstances de l'ambiance. Et j'allais oublier ce qui semble en passe d'être un exercice de style quasi-obligatoire : la session 'éclairage à la lampe de poche', qui avait déjà fait mon bonheur tout récemment dans le 'Mister lonely ' de Harmony Korine je ne m'en cache pas. On échappe malheureusement pas à l'emploi en mode nocturne de la caméra qui revient ponctuellement au travers du récit, s'imposant d'abord par nécessité avant un quelconque usage esthétique, dont on s'apercevra au final qu'il n' est pas totalement dénué. mylittleeye04 Mais ce n'est pas tout, pour vous dire vraiment qu'il n'y a rien mais rien qui flanche dans ce charmant 'petit bloquebustere indépendant n'est-ce pas' ( ce qui est bien avec eux d'ailleurs c'est que quand il y a quelquechose dans le film, il y en a vraiment, si vous voyez ce que je veux dire, que ce soit de la psychologie, du suspens, du cul ou de la réflexion..j'ai oublié 'du sang' et c'est vrai qu'il y en a un peu aussi ) le script est millimétré - et les comédiens au diapason de celui-ci, incarnant à merveille des djeuns avec des pré-occupations bien de leur âge ( : 'Danny...? This is my ass... - I KNOW Emma ') - et évite les doigts dans le nez les clichés que nous promettait le pitch pour exposer son sujet de façon bien plus définitive... ce qui n'a pas manqué de me rappeler cette référence absolue, que je ne pouvais pas ne pas vous signaler : 417642530_L
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