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images qui bougent
11 novembre 2008

The visitor

En surfant sur le blog de Dasola , j'ai pu découvrir ce film dont elle dit le plus grand bien ,et grâce lui soit rendue parce que j'étais passé à côté de ce film en regardant les sorties je me demande bien comment. Walter, professeur solitaire d'université du Connecticut au quotidien plutôt morne et répétitif part pour New-York afin de donner une conférence. En entrant dans l'appartement qu'il possède là-bas, il découvre deux squatteurs, Tarek et Zineb, qui, il l'apprendra plus tard, ont étés victimes d'une arnaque au logement. Walter leur offre son hospitalité, et au fur et à mesure du séjour de celui-ci, les liens se tissent entre les trois individus. La femme de Walter, décédée, était une pianiste reconnue et s'il a dû convenir qu'il n'avait pas ce talent, il n'en a pas moins l' oreille musicale,ce qui le fait s'arrêter dans les parcs écouter des gens qui font de la batterie sur des seaux en plastique. Tarek lui, est joueur professionnel de djembé et lui montre quelques rudiments, et Walter finit bien vite par l'accompagner dans les parcs. Tout ceci ne pouvait hélas durer, Tarek se fait arrêter dans le métro et s'avère en situation irrégulière, passible d'expulsion. Tout comme 'Home' -voir le post précédent- 'The visitor' est presque déjà un film vestige, parlant d'une solidarité qui ne serait plus que dans les mémoires, que le cinéma s'échine pourtant à montrer (- en faisant quasiment office de bonne conscience collective car si on pouvait trouver encore ce genre de sentiments au moins au cinéma ,cela voulait dire que ce n'était pas encore une valeur complètement fictive - ) et que beaucoup regardent avec un oeil habitué et blasé, dont peut-être moi le premier. J'ai trouvé en effet qu'il y avait une neutralité presque inquiétante dans ce film, quelquechose qui fait la force et l'identité de certains films de Wenders ou de Kitano et que l'on retrouve un peu servi à toutes les sauces parfois, quelques fois en bien ( 'The band's visit' ), quelques fois en mal. Mais je ne voudrais gâcher le plaisir de découverte à personne. Je me suis simplement posé la question justement à propos de cette neutralité personnifiée surtout par le personnage de Walter,si elle n'était qu'apparente, en face des rouages du systême, ou de ce que la vie peut avoir d'irrémédiable, et la fin du film laisse tout de même envisager un regain plus optimiste; enfin, autant que faire se peut. the_visitor_movie_poster
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