Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
images qui bougent
5 janvier 2009

Retour à la case déluge

afiche_lluvia Il y a un film qui manque à ma culture cinématographique, auquel je pense tout le temps qui s'appelle ' La femme des sables' datant des années 60, d'après le livre éponyme de Kobo Abe ( ' L'homme-boîte'; et l'excellent ' Cahier Kangourou' qui ferait lui aussi un film absolument incroyable ); les quelques images que j'en ai vu sont d'un noir et blanc sublime, c'est un huit-clos dans le désert entre un homme et une femme ou le sable envahit tout, tout, définiviment tout. Ici, dans le film de Paula Hernandez, que je découvre seulement maintenant grâce à l'heureuse initiative de mon cinéma de quartier, c'est la pluie qui est omniprésente, et qui fournit le cadre à cette très belle histoire de parenthèse enchantée. ' Il pleut des cordes. Alma est au volant de sa voiture, bloquée dans un embouteillage à l’entrée d’un tunnel. Fatiguée, elle attend comme tous les autres, sauf qu’elle n’a pas du tout l’intention de rentrer chez elle. Tout à coup un homme trempé fait irruption dans son abri, la main ensanglantée. Elle l’accepte et peu à peu ils commencent à converser, âmes solitaires à Buenos Aires.' ( sources : cinéma.ch ) On se rencontre, on se découvre, par petites touches sensibles. La pluie ne lave pas tous les tourments, au contraire elle isole toujours un peu plus. On se revoit à nouveau, on est pas d'humeur, on peut pas tout dire : retour à la case déluge. La sécurité , les abris n'en sont que davantage des illusions, la pluie représenterait tout autant l'adversité que les personnages n'osent affronter. Surtout c'est l'histoire d'une rencontre ou le fortuit joue un rôle vital , la faiblesse - ou l'égarement- de l'un sera peut-être le secours nécessaire pour l'autre.
Publicité
Publicité
Commentaires
images qui bougent
Publicité
Archives
Publicité