Julian donkey-boy

(USA)-1999-
94 mn-couleurs.
Réal : Harmony Korin
Avec : Ewen Bremner, Werner Herzog, Chloé Sévigny, Joyce Korin,...

Révélé au grand public à l'âge de 19 ans en tant que scénariste de l'atomique 'Kids' de Larry Clark -on avait vu pareille lucidité désabusée depuis les livres de Brett Easton Ellis- Harmony Korin décide de passer à la réalisation avec un premier film, 'Gunmo'. Tandis que le monde reste sous le choc du 'Fight club' de David Fincher , Korin  diffuse immédiatement sur Internet des courts-métrages issus de situations réelles ou on le voit intentionellement provoquer des bagarres et se faire du coup très sévèrement latter, Korin est en phase avec son époque comme quelqu'un d'engagé.
'Julian donkey-boy' est sa deuxième réalisation ( et notifié comme étant un film Dogme), et c'est l'un des films situé au top du Panthéon personnel de l'auteur de ces lignes.Jamais film ne m'avait autant impressionné, un film ultime.
Le quotidien d'un jeune adolescent schizophrène interprété par Ewen Bremner ( Trainspotting ), et de sa famille :le père, incarné par Werner Herzog, blindé au schnaps et à la bière, un peu paranoiaque car souvent affublé d'un masque à gaz,son deuxième frère ,coaché par le père, qui s'entraîne comme un marine,sa soeur ,Chloé Sévigny, de laquelle  il reçoit au moins un semblant de compréhension,le tout filmé en autarcie, avec très très peu d'ouverture sur le monde extérieur, et on reparle d'engagement un autre jour....