Children of men

Les Fils de l'homme (Children of Men en version originale) est un film de science-fiction post-apocalyptique américain, réalisé par Alfonso Cuarón et sorti sur les écrans en 2006. Adaptation cinématographique du roman éponyme de P.D. James, Les Fils de l'homme place le spectateur au cœur d'une dystopie dont le cadre est le Royaume-Uni en proie au chaos. Dans ce monde ravagé par les pandémies, les guerres et le terrorisme, la totalité des femmes est devenue stérile menant ainsi l'humanité à l'extinction. Dans un futur proche, les humains ne peuvent plus avoir d'enfants. L'être humain le plus jeune sur Terre meurt. Dans ce monde de désespoir, une jeune femme est enceinte, la première depuis vingt ans. Theo Faron, sous l'impulsion de son ex-femme se chargera de sa protection dans cette Angleterre où les conflits d'intérêt sont multiples et dangereux… ( sources : Wikipédia ) Le film de Cuaron est une réussite absolue. Un scénario en béton, non dénué d'humour malgré la gravité apparente du sujet ,et très bien desservi par une belle brochette d'acteurs, Clive Owen en tête ( comment ne pas penser à lui pour une adaptation de Paul Auster, moi en tout cas j'arrête pas de les confondre ) mais aussi Julianne Moore, Michael Caine que l'on retrouve tous avec plaisir; et la mise en scène elle, définitivement à tomber à la renverse, premièrement parce que le futur proche qui nous y dépeint est visuellement crédible, aucun détail n'est laissé au hasard, et ne cesse d'évoluer vers des cîmes de maestria de bout en bout du film, jusqu'à culminer dans l'avant-dernière-scène. Un réalisateur à suivre.

Comments

[sigismund]

et pis, comment t'éxagères avec Gandhi...

[sigismund]

alea jacta est.

[patchworkman]

J'ai toujours su qu'au fond, Gandhi était un rigolo!

Blague dans le coin, j'ai été moi aussi soufflé par "Les Fils de l'Homme", un des meilleurs films de SF de ces dernières années. Je l'ai vu trois ou quatre fois consécutivement sur Canal, par le jeu des redifs... Je comptais en faire une chronique dythirambique, mais malheureusement le temps m'a manqué et je suis passé à autre chose... Ceci pour dire que je suis heureux que toi, tu l'aies faite, cette chronique. "L'exhaustivité ne sera point sans la complémentarité" - ça serait pas du Bigard, des fois?

[sigismund]

ça me revient, pardon, en fait c'est de Gandhi.

[sigismund]

merci à tous deux pour vos commentaires, et soyez les bienvenus.
j'ai déjà répondu à Olivier, et je me réjouis de jeter un coup d'oeil à vos blogs dès que possible.
En ce qui concerne 'Children of men' tout spécifiquement, je trouve au contraire qu'il est d'une mesure rare, et n'aie pas du tout été déçu par la fin -que je ne voulais et ne veux toujours pas révéler- sans trop en dire,mais il me semble juste qu'il ne pouvait en être autrement.Ce futur proche est rendu tout à fait crédible grâce à certaines scènes ( les transports règlementés, ou le final qui reprend les formes d'un reportage tv ) qui l'inscrivent dans un contexte encore proche et compréhensible de nous et renforcent ainsi le propos : une façon de nous dire que nous sommes nous aussi en train d'écrire l'Histoire; dans le film le miracle pourtant impensable s'est pourtant produit et c'est à force de volonté et de persévérance qu'il nous sauvera tous, alors il n'est pas question d'attendre un quelconque messie mais bien de réagir au monde qui nous entoure.
Je ne sais plus d'ou vient cette formule, je crois que c'est effectivement de Confucius :
' nous devons incarner ce que nous rêvons de voir naître, et être, au monde. '