8 décembre 2008
No future
''Les Cavernes d'acier' (titre original : The Caves of Steel) (1954) est un roman d'Isaac Asimov, célèbre auteur de science-fiction du xxe siècle. Il est le premier de quatre livres formant le cycle d'Elijah Baley. Celui-ci ,inspecteur de police, est désigné pour mener une enquête très spéciale. Un spatien vient en effet d'être assassiné et ces derniers suspectent que le coupable serait un terrien. Il doit rapidement résoudre cette affaire qui risque de compromettre la fragile paix entre les terriens et les spatiens et sera pour cela aidé d'un robot androïde et évoluera sur fond d'émeutes anti-robots.'
( sources : Wikipédia )
Je ne suis pas familier, à mon plus grand désespoir il faut bien le dire, de l'univers d'Asimov, les quelques ouvrages que j'avais pu commencer sans hélas pouvoir les terminer m'avaient plutôt surpris et intéressés, un recueil de nouvelles sur les Robots ,très très chouette, et 'Tyrann' ( 'Stars like dust' ), assez différents chacun dans leurs styles à vrai dire, accentuant mon regret de ne pouvoir donc mieux connaître cet auteur légendaire, apparemment assez polymorphe. Pour le reste, j'en sais à peu près autant que tout un chacun, qu'il est l'inventeur du concept des 'Lois de la Robotique' : ( Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger » ;Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi » ;Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi ».), thême qu'il déclinera, au sein d'une oeuvre elle-même assez dense et vaste.
Pour mon plus grand bonheur j'ai pu au moins terminer celui-ci , découvrant du même coup une autre facette stylistique de l'auteur, dans le cadre d'une enquête classique cette fois-ci ( détonnant fortement avec l'épopée comique de 'Tyrann' par exemple ), futuriste, que j'ai fortement apprécié. Alors cette chronique aurait pu se transformer en un 'Si...' (3 ) parce que assurément voici encore un ouvrage que j'aimerais voir sur grand écran. L'occasion pour moi de le confronter à LA référence du genre, et pas des moindres : ' Blade Runner' de Ridley Scott, de la même façon qu'on a pu dire que l'adaptation du 'Solaris' de Stanislas Lem par Andrei Tarkovsky était le contrepoint idéologique de l'adaptation de '2001 l'odyssée de l'espace' d'Arthur Clarke par Stanley Kubrick.
Ne vous y trompez pas je suis un fan absolu du film de Scott, que j’ai découvert haut comme trois pommes vers douze ans, et qui contient je dois bien le dire la somme de ce que recherche un môme de cet âge en terme de rêve incarné sur grand écran. Le film a eu un impact différent sur plusieurs générations mais il fait quasi l’unaminité, on aime ou on aime pas, mais en tout cas on sait pourquoi. Alors ,très vite, je reviens sur le sujet : il se trouve qu’on a rarement vu une telle osmose à tous les niveaux dans une œuvre de genre : la musique de Vangelis confère une ampleur vertigineuse aux décors époustouflants du film et s’accorde à merveille avec le déroulement narratif, les acteurs sont en plus tous parfaits et le scénario force à tous les niveaux le respect. ‘Blade Runner’ est tout autant un film d’auteur à part entière que le premier blockbuster intelligent. Le versant humaniste du récit est resté jusqu’alors inégalé en ce qui concerne les films de genre et le film de Scott cotoie ainsi les références ultimes, Kubrick et Tarkovsky, que j’ai déjà cités, ce grâce au talent visionnaire de son réalisateur.
Affirmatif, et quoi d'autre ?
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